Cet article fait suite au premier (cliquer ici pour le lire) et examine des pistes de mieux-être faciles à mettre en place par soi-même.
Parfois, on se sent mal et on trouve par soi-même ce qu’il faut. Si on sent qu’on a la bouche sèche et la tête qui tourne, on va sentir naturellement qu’on a besoin de boire de l’eau. Si on se sent lourd et fatigué, on va aller de soi-même s’asseoir ou s’allonger. La nature nous a légué un corps et un minimum de connaissances innées pour l’entretenir, heureusement.
C’est pourquoi, en écoutant sa créativité, on peut mettre en place beaucoup de choses simples par soi-même. Comme je l’ai déjà dit, il y a parfois besoin d’une aide extérieure, mais c’est un thème que nous explorerons dans le prochain article. Penchons-nous pour l’instant sur un autre cas de figure que vous connaissez probablement.
Situation 2 : Vous ne vous sentez par à la hauteur dans vos tâches et ça provoque des angoisses.
La confiance en soi est un très grand sujet, tout autant que la fatigue. Comme elle, elle est une cause tout autant qu’une conséquence. La confiance en soi peut se nourrir en un cercle vertueux, son manque peut donc devenir un cercle vicieux. Elle peut être liée à l’estime de soi, lorsqu’elle est solide ou bien lorsqu’elle est fragile (pour reprendre les mots du psychiatre Christophe André).
En tout premier lieu, on peut agir sur le corps d’une façon très simple et très efficace.
Le système nerveux est le seul système que nous – êtres humains – pouvons réguler consciemment, et ça passe par la respiration. Dit comme ça, c’est impressionnant, et ça l’est ! Respirer est tout un art pour induire une réelle augmentation du calme intérieur. Les techniques sont nombreuses : le carré (inspirer 4 secondes, bloquer 4 secondes, expirer 4 secondes, bloquer 4 secondes, et recommencer), la cohérence cardiaque (de nombreuses vidéos sur YouTube vous guideront pour rythmer votre respiration à 6 cycles par minute), etc. Vous pouvez trouver celle qui vous convient le mieux en expérimentant, que ce soit l’une de celles ci-dessus ou bien une autre ; de nombreuses sources sauront vous proposer d’autres modèles à essayer.
Il existe des aliments et/ou boissons qui soutiennent la confiance en soi, car en Médecine Traditionnelle Chinoise, les aliments tiennent une place essentielle dans la santé du quotidien et ont un impact énergétique fort, qu’il soit adéquat ou non.
Ce n’est pas ma spécialité, mais permettez que je me penche sur le sujet et que je vous propose un addendum spécial pour une prochaine publication !
L’aspect mental est intimement lié aux angoisses. La peur est une émotion vieille comme le monde chez nous autres humains et nous protège d’un danger « réel », concret, sous nos yeux là maintenant. Les angoisses et l’anxiété, en revanche, sont des formes de peur qui veulent nous protéger d’un danger qui n’est « pas réel », qui n’est pas là, sous nos yeux, à menacer notre vie. Ces deux cas sont tout autant valides l’un que l’autres. Il y a cependant une différence qui va directement toucher votre qualité de vie, et c’est là que le cas de l’angoisse et de l’anxiété va devenir problématique pour vous :
Enlevez la source de peur, le danger, et la peur disparaît. Mais c’est là que l’anxiété peut survenir : « et si le danger revenait ? »
Enlevez la source de peur, et la peur disparaît. Mais un manège mental peut se mettre en marche. Il y a une raison pour laquelle je m’inquiète, toujours est-il que ce mouvement mental me prend de l’énergie, me fatigue et peut toucher ma confiance en moi et en la vie.
Ce sujet, selon moi, mériterait un article à part entière. Cependant, pour aujourd’hui, je vais vous proposer une petite technique simple mais qui peut à la fois être difficile – elle reste néanmoins efficace.
Lorsqu’une angoisse ou une pensée touchant votre confiance en soi survient (type : « Est-ce que je vais arriver à être convaincant-e à mon entretien d’embauche ? » ou alors « Comment je vais faire pour accomplir cette tâche dans un tel laps de temps ?! »…), demandez-vous simplement : « Est-ce que c’est réel ? » (Par exemple : « Est-ce que j’ai vraiment, vraiment de quoi m’inquiéter par rapport à si je vais y arriver – je ne vais quand même par mettre le feu au bureau de l’employeur-se, si ? Et ça reste un entretien, je ne vais pas affronter un ours. » ou alors « Est-ce que je vais mourir si je n’accomplis pas cette tâche à temps ? Au mieux, je serai embêté, au pire, je serai réprimandé. Vais-je pour autant mourir ? »
On pourrait appeler ça une façon de relativiser, mais c’est plus que ça. C’est dire à notre cerveau : « OK, j’ai peur, mais ça ne menace pas ma vie et je peux limiter les conséquences. C’est une peur qui existe, qui a des conséquences sur la vraie vie, mais qui est abstraite. » On dit à notre cerveau qu’il n’est pas en danger immédiat, et le rassurer permet de remettre les choses à leur place et de pouvoir analyser : « OK, c’est problématique mais pas vital ; qu’est-ce que je fais maintenant ? »
Il ne s’agit pas que de mental, cela dit, mais aussi d’émotions. Toucher à la confiance en soi et à l’estime de soi peut réveiller des émotions comme la peur, la tristesse ou la colère. Et ces émotions, une fois éveillées, teintent les verres de nos lunettes et, si la couleur est trop opaque, elles peuvent limiter temporairement notre capacité à penser de manière rationnelle.
Pour les apaiser, il faut d’abord commencer… par les voir. La première étape est nécessaire : admettre qu’il se passe quelque chose de désagréable en nous qui nous fait nous sentir plus petit-e, moins capable… (Et si on peut nommer l’émotion, c’est encore mieux.( Alors, seulement, cette émotion peut exister. Prendre sa place. Elle s’exprime quelques secondes, quelques minutes peut-être… Le temps pour vous de bien voir qu’elle est là et qu’elle vous signale que quelque chose vous dérange. Puis, alors, vous reprenez le contrôle et décidez de faire en sorte de vous sentir mieux : vous pouvez alors utiliser des techniques comme celles mentionnées ailleurs dans cet article.
Pour l’aspect énergétique, je souhaiterais partager avec vous aujourd’hui trois points issus d’une technique que j’aime beaucoup pratiquer, Emotional Freedom Techniques, une technique qui peut être aussi efficace et profonde qu’elle est simple.
Voici les points d’acupressure, à quoi ils correspondent et comment les tapoter.
Rappel : Le niveau énergétique est plus subtil que le niveau physique ; lorsque vous tapotez, vous pouvez donc y aller doucement !
Tapoter à un rythme d’environ trois tapotement par seconde, pendant une dizaine de secondes :
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sur l’os sous l’oeil : en cas de doutes -> à gauche et à droite en même temps, avec l’index et le majeur des deux mains
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sous la lèvre inférieure : pour une confiance en soi plus profonde -> idem
Stimuler doucement, mais en cas de fort mal-être, vous pouvez stimuler plus fort
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sur le thymus (zone entre la gorge et le coeur) : en cas de peurs, d’angoisses, d’anxiété, de sentiment d’insécurité -> avec la main à plat
En cas de fort mal-être en particulier
Ouvrons un peu nos horizons par rapport à cette situation de confiance en soi. Car ce que nous pensons de nous peut se voir, les autres constituant pour nous un miroir très intéressant qui peut souvent nous apporter du réconfort voire des réponses. Partager avec quelqu’un qui nous est cher (un ami, un membre de la famille, un animal de compagnie ou une plante si c’est leur présence que nous préférons, ou encore un professionnel de la santé), ou même encore un inconnu (ce qu’Internet rend plus facile) constitue un véritable soutien pour nous, animaux sociaux.
Ainsi, et c’est là un point essentiel : même si la douleur ou la peur tend à nous faire nous isoler, c’est une tendance qu’il vaut souvent mieux contrecarrer afin d’aller demander de l’aide.
Si les maux persistent, si on ressent du stress au quotidien, même pour des choses qu’on parvient à gérer… En parler est extrêmement important. Et dans ce cas précis, je peux vous recommander de confier ces soucis à un thérapeute de votre choix, quelqu’un dont c’est le métier et qui se fera une joie et un honneur de vous accompagner pour retrouver plus de bien-être et d’autonomie.
Aller chez un thérapeute, ça ne veut pas dire que la voiture est cassée, ou bien qu’il faudra l’amener au garage tous les jours de sa vie, ou bien qu’on prend peu soin de sa voiture… On amène la voiture au garage… parce que c’est la vie. Pour une raison XY, à un moment donné, ça peut être une aide précieuse.
Et ça tombe bien, nous allons parler du rôle du thérapeute dans le prochaine article.
Mention spéciale à mon estimée amie et collègue, Natalia Vikhreva, kinésiologue et également médecin, qui m’a appris cette technique du « Est-ce réel ? » que je me fais une joie de vous transmettre à mon tour.
Rendez-vous dans le prochain article où nous nous pencherons sur le rôle du thérapeute et les subtilités très importantes à avoir en tête en tant que client-e.