C’est, il me semble, un point commun à toutes ces méthodes de soin qui existent autour de nous, quel que soit leur degré de traditionnalité. La kinésiologie est l’une d’entre elles et nous offre la possibilité d’expérimenter ce concept intrigant, passionnant, porte de solutions inconscientes à nos soucis du présent.
Tout est chimie. Si on se penche à un niveau microscopique (et même plus petit encore), on peut voir bien des choses de différentes tailles : cellules du corps, hormones, messagers
chimiques parcourant notre corps (appelés neurotransmetteurs), éléments, atomes, électrons… Tous ces petits composants, toutes cette matière plus ou moins dense, plus ou moins visible, sont chimie, agissent et réagissent entre eux.
Ces composants se trouvent partout, en nous et à l’extérieur de nous.
Imaginons ouvrir les yeux, inspirer, expirer. Ces trois petites actions sont en fait le résultat d’une mécanique absolument formidable dont notre corps suit des codes précis. Pour effectuer ces trois petites actions, de nombreux composants chimiques ont interagi afin que nos organes et nos muscles, entre autres, comprennent quoi faire et comment faire pour que nous puissions voir notre environnement et alimenter notre corps avec les composantes de l’air.
Alors marcher, courir, pédaler, nager, lire un livre… Vous pouvez maintenant un peu mieux mesurer comme toutes ces actions requièrent une incroyable communication pour la synchronisation, l’équilibre, la gestion de son souffle, la compréhension, etc.
La clé pour comprendre le lien entre chimie et mémoire cellulaire, c’est que…
Tout ce qui s’est passé, les mouvements que nous avons développés, les sens que nous avons aiguisés, la confiance ou le découragement que nous avons ressentis lors de ces actions, en entendant les mots encourageants de nos proches ou bien les railleries de la part de personnes malveillantes…
Tout ça, nous nous en souvenons.
L’agréable comme le désagréable, le passé lointain comme proche, les traumatismes comme les bagatelles… nous nous en souvenons quelque part. Dans notre tête, oui, mais en fait dans tout et avec tout notre corps. Aussi longtemps qu’il a pu interagir avec son environnement, il a gardé la mémoire.
La mémoire cellulaire.
Nos mouvements, nos émotions, nos pensées sont des informations chimiques, résultats complexes d’actions et de réactions chimiques. Ainsi, ces informations, parfois invisibles,
peuvent resurgir au présent, en tant que ressources ou en tant que blocages. C’est là qu’une méthode comme la kinésiologie, où la théorie de la mémoire cellulaire a déjà fait ses preuves, peut apporter une aide précieuse.
Rendez-vous dans le prochain article où vous verrez comment le concept de la mémoire cellulaire peut expliquer concrètement une douleur physique.